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Blog de la fanfare des Chats-Thons
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7 avril 2013

La famille des tubas

  

Audrey tautou DVD film

Le tuba est l’instrument le plus grave de la famille des cuivres, dont la tessiture varie en fonction de la longueur du tube.

Pour modifier la hauteur des sons, comme sur les autres cuivres, le musicien (tubiste) agit sur divers paramètres : tension de l’appareil musculaire facial (zygomatique), quantité et vitesse de l’air expulsé, le tout en coordination avec les différentes combinaisons de doigtés. La lecture des notes se fait le plus souvent en clé de fa pour les tubas basse et contrebasse, et parfois en clef de sol pour les tubas ténors euphoniums ou saxhorn (types de tuba). La tessiture dépend des possibilités de chaque tubiste.

Il existe de nombreux modèles de tubas :

  • Le bugle, le plus petit des saxhorns (Mib aigu et Sib)
  • Le saxhorn basse (spécialité française) est notre tuba ténor en Si♭
  • L’alto (saxhorn en Mib) est plus petit et n’est pas un Tuba
  • Le saxhorn baryton, plus petit que le ténor, est de moins en moins employé dans les harmonies
  • L’euphonium qui est le tuba ténor le plus international, très proche du son du saxhorn ténor (en principe un peu plus rond)
  • Le tuba en Fa qu’on rencontre dans les orchestres symphoniques
  • Le tuba Mib plus joué dans les pays anglo-saxon
  • Le tuba Ut plus spécial pour le grave
  • Le contretuba Sib plus gros en principe et plus employé comme contrebasse Sib en Harmonie, Brass band et Batteries-Fanfares
  • Le sousbassophone est très employé dans les Batteries-Fanfares (version moderne de l’hélicon) pour son son direct grâce au pavillon frontal
  • L’hélicon, toujours joué à la Fanfare de Cavalerie de la garde Républicaine a des origines plus anciennes (sans pistons à l’époque romaine)

 

Le Saxhorn :

saxhorn

 Le saxhorn est un instrument de la famille des cuivres, et plus précisément des tubas. C’est en quelque sorte la déclinaison d’Adolphe Sax du petit tuba. Son registre baryton, voire basse parfois, le relègue bien souvent aux parties d’accompagnement.

 

Les saxhorns forment une famille de six instruments dont les quatre plus connus et usités de nos jours sont le bugle, le saxhorn alto en mi♭, le saxhorn ténor (appelé baryton) et le saxhorn basse (cousin de l’euphonium).

Le mot « saxhorn » apparaît pour la première fois en 1844 dans la bouche d’artistes musiciens qui venaient de découvrir un bugle, auquel Sax avait apporté une modification - une coulisse mobile à ressort permettant d’exécuter des sons glissés, et supprimant les courbes et angles trop heurtés dans les tons de rechange. Toujours en 1844, pendant l’Exposition des produits de l’industrie française à Paris, Sax présente pour la première fois des saxhorns, qu’il appelle toujours « bugles ». Ce n’est qu’en 1845 qu’Adolphe Sax utilise le nom de « saxhorn », dans le but de regrouper ces instruments en une famille homogène. Chaque instrument utilise les mêmes doigtés pour toute l’étendue de la famille.

 

 

 

L’Euphonium :

euphonium

Cuivre d’origine germanique dont la forme rappelle le saxhorn (tuba ténor) constitué de 4 pistons. Se différencie du saxhorn par sa perce plus grosse (la perce est le diamètre intérieur de la branche d’embouchure) et par sa sonorité plus douce et plus ronde, qui le rapproche davantage de celle du cor. La tessiture de cet instrument est la même que celle du saxhorn basse français. Elle s’étend approximativement du sol 0 au si♭ 3, mais comme toujours pour les cuivres, dépend fortement du niveau de l’instrumentiste. Chez les professionnels, elle atteint do 0 et fa 4.

 

Souvent confondu avec le saxhorn basse français, l’euphonium possède un timbre plus lyrique, plus chatoyant et moins percutant que celui du saxhorn. Le répertoire soliste diffère donc légèrement et comporte de nombreuses pièces et concertos d’origine anglo-saxonne (James Curnow ou encore Joseph Horowitz), alors que le saxhorn possède un répertoire soliste principalement français (Jacques Castérède, Roger Boutry). A l’orchestre d’harmonie l’euphonium joue le même rôle que le saxhorn, un rôle comparable à celui du violoncelle pour l’orchestre symphonique. Des compositeurs comme Jan van der Roost illustrent cette utilisation moderne de l’instrument avec des partitions très chantantes.

Les grands solistes contemporains à l’euphonium sont Steven Mead en Angleterre, Ivan Milhiet ou encore Anthony Caillet en France. Pour le saxhorn, les personnalités sont essentiellement françaises, avec Phillippe Fritsch, David Maillot ou encore Sébastien Stein.

Ces deux instruments, saxhorn basse et euphonium, sont les deux seuls tubas ténors usités de nos jours.

 

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